Découvrez la visite de Monsieur Nicolas FRICOTEAUX, Président du Conseil Départemental de l’Aisne au Relais Soissons ; il est accompagné de Mme Isabelle LETRILLART, Vice Présidente du Conseil Départemental de l’Aisne.
Ils donnent leurs impressions à l’issue de la visite (vers 5’25” de la vidéo).
Ci-dessous, la version texte de la vidéo :
Jean-Marc AUGUET : M. le Président, Mme la Vice-Présidente, vous avez visité Le Relais, quelles sont vos impressions ?
M. FRICOTEAUX : une impression très positive, évidemment. On connaissait Le Relais à travers les conteneurs mais on ne connaissait pas la vie du textile derrière et donc nous avons appris beaucoup de choses.
Mme LETRILLART : moi j’ai surtout été impressionnée par ce côté humain. On voit que l’économie est au service de l’homme et pas l’inverse. Et cela fait du bien.
Jean-Marc AUGUET : c’est vrai qu’on essaie de faire du social assis sur de l’économie et cela permet de faire vivre la structure sans trop dépendre de Pierre-Paul-Jacques et en même temps d’assurer une pérennité d’emplois pour des gens qui auraient du mal à trouver un emploi.
Mme LETRILLART : on a vu plusieurs personnes qui touchaient le RSA auparavant et qui grâce à vous sont sortis de l’assistanat et qui sont vraiment au travail.
Jean-Marc AUGUET : ici on a 50% des salariés, on est 150, ce n’est pas compliqué, cela fait 75 personnes qui sont sorties du RSA.
M. FRICOTEAUX : de toute façon le social ne peut fonctionner que s’il y a de l’économie et là on est au cœur de ce qui doit être mis en place, un fondement économique pour derrière trouver des solutions pour celles et ceux qui sont défavorisés. C’est le cas ici et je dirai même au-delà de ce qui est fait ici venir en aide aux pays les plus défavorisés. C’est important de dire comme le dit le dicton : « si tu donnes un poisson à quelqu’un qui a faim c’est bien mais si tu lui apprends à pêcher c’est beaucoup mieux. » C’est un peu l’état d’esprit qui règne ici.
Mme LETRILLART : parce que là vous contribuez au développement de l’Afrique, de certains pays d’Afrique, vous l’avez expliqué et ce que je trouve remarquable c’est d’aider les populations africaines à se maintenir chez elles en les aidant à se développer, vous avez développé de l’emploi par Le Relais en Afrique grâce au partenariat qu’il y a avec Le Relais soissonnais et au niveau national, tout le monde s’y retrouve et c’est bravo.
M. FRICOTEAUX : et on espère que dans les mois qui viennent il y aura encore davantage de moyens qui seront donnés à l’économie solidaire et sociale en général. On peut espérer que d’autres initiatives gouvernementales puissent voir le jour pour que puissent se développer encore plus ce genre d’entreprise.
Mme LETRILLART : sans parler du côté environnemental, puisqu’on réduit les déchets, on les recycle. Donc il y a un côté écologique, un intérêt économique, un intérêt social, un intérêt coopératif.
Jean-Marc AUGUET : il faut savoir qu’actuellement les collecteurs de textiles tous opérateurs confondus récoltent 200 mille tonnes au niveau national, Le Relais à lui tout seul 100 mille et il en reste 500 mille dans les poubelles, cela veut dire que cela coûte 50 millions à la collectivité et nous, si l’on collectait ces 500 mille tonnes, on créerait 13 000 emplois.
M. FRICOTEAUX : il faut collecter les déchets et créer de l’emploi. C’est tout l’enjeu qui est devant nous.
Mme LETRILLART : ces 500 mille tonnes qui partent dans les déchets, on préférerait les mettre dans la création d’emploi.
Jean-Marc AUGUET : il y a un gâchis économique et social en jeu.
M. FRICOTEAUX : c’est tout l’enjeu qui est devant nous.
Jean-Marc AUGUET : Je vous remercie pour votre visite.
M. FRICOTEAUX : c’est nous qui vous remercions, nous sommes enchantés de la visite, vraiment, et cela donne des idées.
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