Visite du SMITOM Nord Seine & Marne (77) et d’une membre du Réseau d’échanges Réciproques des Savoirs de la Ville de Meaux. C’était le 4 novembre 2015 au Relais à PLOISY sur le Plateau …

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Jean-Marc AUGUET : Nous sommes avec les gens du SMITOM de Seine-et-Marne et une dame de l’association de défense des savoirs réciproques et j’aimerais avoir le ressenti de tous ces gens après la visite qu’il vienne de faire dans notre centre de tri, savoir ce qu’ils en ont pensé. Les gens du SMITOM sont déjà habitués au tri dans la mesure où ils ont un centre de tri des ordures ménagères. Nous allons commencer par la dame pour être galant. Madame, qu’avez-vous pensez de cette visite ?

Réponse : Je fais partie du réseau d’échanges réciproques de savoirs de la ville de Meaux et des Incroyables Comestibles, un mouvement international. J’ai été impressionnée par le volume qui est traité. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de volume par jour. Le nombre de tonnes est très impressionnant. Je suis aussi très étonnée de voir qu’il y a vraiment une possibilité de donner de l’emploi assez régulièrement aux gens et c’est vraiment intéressant. Sachant la rémunération en France, en comparaison avec le Pakistan qui est de 50 euros par mois, il est intéressant de savoir qu’on peut redonner de l’emploi en France tout en conservant un SMIG français.

Jean-Marc AUGUET : Maintenant, si ces messieurs du SMITOM veulent bien me donner leurs impressions.

Réponse 1 : Bonjour, Bastien. Je suis très étonné de voir ce qu’on peut trouver dans les bornes à vêtements et très étonné de l’ampleur de l’usine.

Réponse 2  : On ne se rend pas forcément compte du nombre de personnes qui travaillent à l’intérieur. On a déjà visité des usines où tout est quasiment automatisé et là il y a très peu d’automates ; c’est l’humain qui est vraiment mis au cœur de l’entreprise. Il faudrait que ce soit un exemple pour d’autres entreprises.

Réponse 3  : pour nous, en ce qui concerne la communication au grand public, ça permet vraiment de pouvoir apporter une touche supplémentaire : il faut déposer ses vêtements dans les bornes et les gens se demandent si c’est réellement trié, est-ce que ça part quelque part ? Notre message, on va pouvoir insister et dire que, oui, ça fonctionne bien et argumenter sur le sujet. On peut leur dire de venir parce que c’est vraiment pour apporter des choses supplémentaires dans leur geste du tri, notamment sur les textiles.

Réponse 4 : Bonjour, je suis ambassadeur du tri. J’au été très surpris par la qualité du tri effectué par les agents et aussi par le nombre de choses que l’on peut faire avec le tissu. Pour nous ça reste un vulgaire bout de chiffon alors qu’on peut faire des combustibles, plein de choses. On n’en parle pas assez. Il faudrait peut-être faire de la communication, parler de toutes ces choses qui sont faites. C’est super, bravo à toute l’équipe.

Jean-Marc AUGUET : Je vous remercie tous pour votre participation. C’est sympathique d’être venu. Il ne faut pas hésiter à inciter d’autres personnes à venir nous voir. On est ouvert à tout le monde, même des groupes de 50 personnes, ça nous fait pas peur. S’il y en a qui veulent venir deux par deux, ce n’est pas un problème non plus. Notre but c’est de faire savoir ce qu’on fait, nous sommes entièrement transparents. Plus de gens sauront ce que fait le Relais avec son textile mieux ça sera, plus les gens donneront. Je vous remercie.

Réponse : Philippe de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux. J’incite les gens à déposer leurs vêtements dans les bornes Relais. J’ai été intéressé de voir ce qui se passe à la fin, c’est-à-dire le tri des vêtements, des chaussures, tous les textiles. J’ai été impressionné par le nombre de gens qui travaillent et qui travaillent dur parce que c’est un travail assez pénible surtout dans les chaînes de triage. Je vais pouvoir avoir des réponses à donner à mes habitants en ce qui concerne le tri des vêtements, ce qu’ils deviennent où ils partent. Merci à vous en tout cas de nous avoir fait visiter votre centre.